Deuxième partie de l’article dans lequel j’évoque comment réussir une formation et les exigences du métier. Retrouvez ici la première partie de l’article dans lequel je donne quelques chiffres et dis comment je suis devenu formateur.
La priorité dans mon activité de formateur est de satisfaire mes clients. C’est ce qui me permet d’établir ma réputation, d’être recommandé et de fidéliser mes clients.
Satisfaire mes clients, c’est bien sûr que les stagiaires soient satisfaits à la fin de la formation mais cela va bien au-delà. Je veux que les stagiaires aient vraiment acquis les compétences. Je le vérifie systématiquement dans mes formations. Je veux qu’ils les mettent en œuvre à leur poste de travail et pour cela, j’ai développé des séquences pédagogiques spécifiques et aussi je leur donne envie d’appliquer (voir à ce sujet mon article ici).
Satisfaire mes clients c’est aussi bien sûr satisfaire le donneur d’ordre avec lequel je propose un debriefing après la formation pour vérifier avec lui l’atteinte des objectifs. J’aime quand les impacts de la formation sont immédiatement visibles et tangibles.
Je vous invite aussi à voir un précédent article que j’ai publié sur mon retour d’expérience de 16 ans d’animation de formation pour les managers ici.
J’ajoute mes attentions particulières que je porte sur les formations que j’anime :
Le métier de formateur demande de nombreuses compétences de communication individuelle et collective. Je pense bien sûr à la présentation, à l’élocution, la voix, la tenue, la maitrise des outils, l’énergie qui est mise dans l’animation, etc…
J’ai appris aussi à animer en distanciel. J’avais déjà été formé à l’animation de classes virtuelles dès 2015, ce qui m’a beaucoup aidé en 2020 lorsqu’il a fallu s’y mettre par contrainte. Cette année-là, j’ai aussi appris à tourner des vidéos et à les monter. Cela m’a demandé beaucoup de travail mais je suis fier aujourd’hui d’avoir tourné plus de 100 vidéos et une trentaine d’heures qui contiennent l’essentiel des apports de mes 7 formations phares.
On demande à un formateur de maitriser son sujet, évidemment. Mais on lui demande également de savoir le transmettre par des méthodes pédagogiques et une animation adaptée. Les supports et outils pédagogiques doivent être qualitatifs.
Enfin, le métier comporte aussi des contraintes administratives qui doivent être réalisées avec professionnalisme pour répondre aux exigences du client et de la profession (certification Qualiopi notamment). Le monde de la formation est un monde à part entière avec ses spécificités, ses modalités de financement, ses acteurs…
Un avantage considérable dans le métier de formateur est d’avoir nos clients en direct devant nous (c’est moins vrai en distanciel et encore moins en apprentissage asynchrone mais il y a toujours un suivi de proximité). Nous avons donc la possibilité d’avoir le feed-back de nos clients instantanément. Et puis pour chaque formation, les stagiaires remplissent une feuille de satisfaction qui nous donne immédiatement les points fort et les pistes de progrès à suivre.
Je me rends compte de la chance que j’ai d’exercer ce métier qui me permet de rencontrer de nombreuses personnes dans de nombreux contextes. C’est un métier à la fois exigeant et passionnant qui me demande d’apprendre en permanence sur moi, sur les autres, sur la qualité relationnelle, sur les évolutions des organisations dans tous les secteurs d’activités. C’est une belle posture humaine pleine de sens qui me place en position de transmettre des compétences et un certain état d’esprit positif dans la vie. J’en suis ravi 😊